
Fabien Roussel
Fabien Roussel
élu à l’Assemblée nationale
avec 54,5 % des suffrages
Avec Mathilde Valembois, suppléante
Madame, Monsieur,
Je tiens à remercier très chaleureusement les 16 439 électrices e électeurs (54,5%) qui nous ont accordé leur confiance dimanche dernier. Rien n’était acquis dans le contexte si particulier de cette élection, marquée par le rejet de la politique du président de la République.
Par votre vote, vous avez choisi de défendre et de faire gagner les valeurs qui nous rassemblent. Je puise dans ce soutien beaucoup de détermination pour l’avenir de notre Amandinois et de notre Valenciennois et pour les combats que nous aurons à mener ensemble, dans notre large diversité.
Dès mon élection, j’ai rencontré le président de la République pour lui faire part des attentes, très fortes, des Français concernant leur pouvoir d’achat : hausse des salaires, des retraites, baisse de la CSG, des taxes sur l’essence, sur le gaz et l’électricité, lutte contre la spéculation et les profiteurs de crise, investissement dans le logement, la santé, l’école, la sécurité, la transition écologique… Sans détour, en toute franchise, je lui ai fait part de tout ce que vous m’avez dit ces dernières semaines.
Il n’y a pas une minute à perdre pour répondre à ces préoccupations et obtenir les changements tant attendus. Nous mettrons toute notre énergie, toute notre force pour faire voter des lois qui vous rendront votre dignité, qui vous redonneront du pouvoir d’achat, qui augmenteront les salaires et les retraites, qui bloqueront les prix de première nécessité.
Avec Mathilde VALEMBOIS, je ne ménagerai ni mon temps, ni ma combativité pour agir sur tous ces enjeux et pour les porter avec force à l’Assemblée nationale.
Nous tenons à rester proches de vous, dans la plus grande proximité, et toujours rester à votre écoute, comme je l’ai fait pendant cinq ans.
D’ores et déjà, vous pouvez noter ci-dessous nos coordonnées afin de nous joindre et suivre notre actualité.
Madame, Monsieur,
Avec Mathilde Valembois, nous tenons à remercier les 10 812 électrices et électeurs qui nous ont placés en tête à l’issue du premier tour, avec 34,1% des voix, malgré un taux d’abstention très élevé.
Hausse des salaires et des retraites, dignité au travail, accès pour tous à la santé, relocalisation de notre industrie et de notre agriculture, soutien à nos services publics, préservation de l’environnement, soutien à la jeunesse : les thèmes que nous avons
portés durant cette campagne ont été très largement soutenus par les habitants de nos 26 villes et villages.
Mais Il faut aller plus loin et transformer cet élan en victoire définitive. Pour mener à bien tous ces combats et porter un projet de progrès social, il est indispensable que notre 20ème circonscription continue d’être représentée par un député de terrain, accessible, sincère, à l’écoute de tous, sans exclusive, toujours disponible pour prendre en compte les besoins des habitants.
Voilà pourquoi, ce dimanche 19 juin, nous devons nous rassembler pour faire vivre nos valeurs républicaines de fraternité, de solidarité et d’égalité, auxquelles nous sommes tous si profondément attachés.
Le moment est venu de nous unir, dans le respect de nos différences, pour garantir le respect et la dignité de chacune et de chacun de nos concitoyens. Nous unir pour l’emploi, le pouvoir d’achat, la sécurité. Nous unir pour construire un avenir durable pour nos enfants, dans un environnement préservé, apaisé et libéré des tensions, dans une société française plus humaine et dans un monde de Paix !
L’heure est à l’union et au rassemblement le plus large ! Avec le soutien de milliers d’habitants de sensibilités politiques différentes, de nombreux maires de la circonscription, de conseillers départementaux, d’élus locaux, de responsables syndicaux, d’acteurs économiques, associatifs, unissons nous pour faire gagner la fraternité et la prospérité pour toutes et tous !
Les candidats de L’Humain d’Abord
pour les élections législatives des 12 et 19 juin 2022
20ème Circonscription du Nord
Pour porter vos espoirs et vos colères, pour vous défendre et préserver votre pouvoir d’achat, nos emplois et nos services publics, pour continuer à être à votre écoute et vous faire respecter, nous sommes candidats aux élections législatives des 12 et 19 juin.
Fabien Roussel a grandi dans une famille militante, toute entière portée par des valeurs progressistes. Né à Béthune, dans le Pas-de-Calais, le 16 avril 1969, il est parfois gardé, avec son frère, par ses grands-parents, pendant que ses parents prenaient part aux réunions le soir. Très tôt, Fabien accompagne son père pour distribuer des tracts, notamment dans l’usine Bridgestone (Firestone à l’époque) de Béthune, située sur la route de l’école. Il passe beaucoup de temps chez ses grands-parents : sa grand mère maternelle, à Vendin-lez-Béthune, qui a élevé seule ses 9 enfants après le décès de son mari. Puis chez ses grands-parents paternels. Son grand-père est chef d’entreprise et sa grand-mère, espagnole, est fille d’un républicain décédé après trois ans d’internement dans le camp de concentration français du Vernet. Une enfance à la fois rurale et industrielle, au coeur du bassin minier, à Vendin-lez-Béthune.
À l’adolescence, Fabien Roussel choisit un premier combat politique, celui de la lutte contre l’apartheid. Puis les actions se succèdent contre toutes les formes d’injustice. En 1986, il sera aussi à la tête du combat contre l’organisation de la sélection à l’entrée des universités avec les lois Devaquet Monory qui rassembleront des centaines de milliers de manifestants jusqu’à leur retrait. Ces deux premiers engagements contre l’apartheid et contre les loi Devaquet Monory ont été soldés par le succès.
Indigné par les soubresauts de l’actualité, Fabien Roussel se tourne alors vers le journalisme pour donner un prolongement à son engagement politique. Son objectif : faire éclater la vérité, dénoncer les injustices. Pour lui, tous les journalistes sont engagés, du Figaro à l’Humanité, où son père est correspondant au Vietnam. Durant deux ans, Fabien Roussel l’accompagne à Hanoï, à peine dix ans après la fin de la guerre. Il en garde le souvenir d’un pays avide de culture, doté d’un système de soins accessible et performant, heureux aussi de retrouver la liberté. Revenu en France, avec une formation de journaliste, il commence comme reporter d’images, avant de passer devant la caméra pour l’émission Au bout de la rue, diffusée sur France 3 Lorraine-Champagne-Ardenne. Un excellent souvenir pour celui qui découvre une région attachante autant qu’un métier palpitant.
Adhérent du PCF depuis 1986, Fabien Roussel milite à Champigny-sur-Marne, puis à Lille et enfin à Saint-Amand-les-Eaux tout en exerçant différentes activités professionnelles. Il est élu pour la première fois au conseil municipal de Saint-Amand-les-Eaux en 2014, dans cette belle cité thermale où il s’est installé sept ans plus tôt avec sa compagne et leurs quatre enfants, le cinquième étant resté en région parisienne. En 1997, Fabien Roussel quitte pourtant le journalisme pour devenir conseiller de Michelle Demessine, alors secrétaire d’État au Tourisme dans le gouvernement de la gauche plurielle de Lionel Jospin. L’occasion « de mettre les mains dans le cambouis », selon l’une de ses expressions favorites. Il travaille pour Jean-Jacques Candelier,
député communiste de la 16e circonscription du Nord. En 2017, Alain Bocquet passe le relais à l’Assemblée nationale à Fabien Roussel, dont il reste le suppléant.
Donner de l’espoir, montrer qu’il est possible de changer le système : voilà la feuille du route de Fabien Roussel. À Saint-Amand-les-Eaux, il s’engage auprès des salariés de l’industrie ferroviaire, de l’automobile, contre les délocalisations. Il soutient auprès de la vie associative dans cette ville où il pratique aussi ses passions, la pêche et la course à pied. Auprès d’Alain Bocquet, député maire, il apprend la rigueur et les exigences d’un mandat d’élu local mis au service de tous, avec une règle : « pragmatique, jamais dogmatique ». En 2015, il mène la liste communiste aux élections régionales dans le Nord avant de faire son entrée à l’Assemblée nationale, après les élections législatives de 2017. Au congrès d’Ivry-sur-Seine, en novembre 2018, il est élu secrétaire national du PCF. En 2022, il est candidat à la présidentielle avec le programme « Les Jours heureux ».
J’ai 31 ans et je suis arrivée dans l’Amandinois à l’âge de 11 ans et j’y ai fait toute ma scolarité. Je vis à présent à Bruille-Saint-Amand avec mon compagnon et nos deux enfants de six et trois ans. J’ai été fortement influencée par mon grand père, ancien résistant, syndicaliste cheminot qui a été aussi maire de Mers-les-Bains. Il m’a transmis de belles valeurs comme le respect de l’humain, le partage, l’entraide et le devoir de mémoire. Je suis aujourd’hui professeur des écoles à Fresnes-sur- Escaut, un métier que j’exerce depuis maintenant neuf ans,
essentiellement dans le réseau d’éducation prioritaire. Je suis membre du club de tennis de table d’Hergnies, où je joue en équipe après avoir été trésorière.
Plus jeune, je m’étais déjà engagée au sein de la Jeunesse communiste. À mon entrée dans la vie active et en devenant maman, j’avais pris mes distances. Mais j’ai vraiment du mal avec les inégalités sociales, l’absence de redistribution des richesses, la baisse des moyens dans les services publics… Tout cela m’a poussée à m’investir à nouveau, de façon concrète et non plus en restant derrière mon téléphone à râler ! J’ai fait le choix de m’engager avec Fabien Roussel, pendant le confinement, avec l’Humain d’abord, interpellée notamment par les actions de collectes pour les étudiants de Valenciennes distribuées ensuite sur le campus.
D’abord je veux me mettre à la disposition des habitants de la circonscription, des jeunes, des retraités, des salariés, me battre à leurs côtés pour défendre leur pouvoir d’achat, trouver des réponses à leurs problèmes, être aux côtés des associations, des élus locaux, des entreprises. Bien sûr, en tant qu’enseignante, je vais suivre particulièrement les questions de la jeunesse, des enfants, de l’école. Je sais qu’il y a tant à faire sur ces questions, tellement l’école a été la grande absente des politiques publiques ces dernières années.